Débuts photographiques, en autodidacte complet, en 1988, avec pour seule arme un objectif Yaschica 135mm F5.6 emprunté à mon père (sur boitier argentique, cela va de soi). Puissance de grossissement : 2 fois et demi….autant dire que pour rapporter ma première image valable de chevreuil (au bout de plusieurs centaines d’heures d’efforts), il m’a fallu apprendre l’observation, la ruse et la… persévérance. Rendement pitoyable, mais la passion était née !
S’ensuivent des études de foresterie, puis d’agronomie, d’horticulture, de pédagogie et de guide-nature. Entre-temps, mon matériel évolue et à l’âge de 20 ans, je signe mon premier contrat avec une agence photographique, Wildlife Pictures. C’est le début d’une semi- professionnalisation.
Au fil des ans, je me passionne pour les beaux livres, collabore humblement à quelques-uns, puis finis par concevoir mes propres « bébés de papier », dans lesquels je mets un point d’honneur à réaliser les textes -en duo pour deux d’entre eux- autant que les images (excepté le dernier, paru en 2020). Ainsi naîtront 12 ouvrages, publiés entre 2003 et 2020, que vous pouvez découvrir en cliquant ICI
En quête de sens et soucieux de vivre le partage et la transmission, je m’investis d’avantage dans diverses associations bénévoles. Sur le plan photographique, j’anime également chaque année des stages d’initiation à la photographie naturaliste et encadre occasionnellement l’un ou l’autre voyage photographique à l’étranger (essentiellement en cette Afrique qui m’a vu naître), au profit de ma petite association sans but lucratif (asbl) Nat’eveil.
On ne peut s’empêcher de penser qu’un triple phénomène propre au cerf fascine l’âme humaine dès ses lointaines origines. Le brame est sans nul doute une des plus impressionnantes manifestations naturelles. À la charnière entre la période clémente de l’été et la rudesse de l’hiver, il annonce, en synchronie avec le passage des oiseaux migrateurs, les proches rigueurs des frimas et les difficultés à y survivre. Ce cérémonial sonore et visuel, répété avec une telle précision de temps et une telle intensité, renouvelé année après année, a dû rythmer la vie des premiers hommes. Il a dû également les interroger sur leur propre place dans cet univers naturel, dans ce qui les crée et les meut et dans ce qui les fait s’y fondre et finalement s’y perdre un jour, après tant de brames écoutés.
Le premier jour
Le second jour
Du samedi 16h30 au dimanche 15h00
Le prix total du séjour revient à 185 euros en chambre single et 165 euros en chambre twin ou double comprenant, l'organisation, le gîte et le couvert.