Jean-Philippe Stine


Propriétaire de L'Hôtel "Les Roses" à Libin dans les Ardennes belges, Jean-Philippe est un passionné de gastronomie fine. Sa passion pour la cuisine a été transmise dans une  tradition familiale bien ancrée depuis les années 50.

 

Tous les mets qu'il propose  à sa table  sont faits "Maison" à partir de produits tirés de l'agriculture biologique. Sa passion pour la pâtisserie et le travail du chocolat le pousse à passer les frontières pour allier "le bon " au " beau".

 

Ci-dessous, l'interview gastronomique de Jean-Philippe.


Interview de Jean-Philippe Stine, chef du restaurant de l'hôtel "Les Roses"

Toute l'année, les papilles sont en fête au restaurant gastronomique de l'hôtel, tenu avec brio par le jeune et talentueux Jean-Philippe Stine.

La gastronomie, une histoire au long cours

C’est une histoire de famille, une histoire de vie, une histoire de cœur. Depuis plus de cinquante ans c'est la passion de recevoir qui s’est transformée au fil des années en l’amour d’un métier. Une perpétuelle envie du travail bien fait, du plaisir de créer sur l’assiette ce jeu de saveur et de couleur qui ravira les papilles des hôtes du moment.

 

C’est l’amour des produits de qualité, le respect de tous ces hommes et ces femmes qui se dévouent corps et âme afin de proposer tout au long de l’année des matières premières de qualité. C’est pour tous ces gens que dans notre métier nous nous devons de sublimer leur travail afin d’en partager les saveurs avec nos clients. Les remerciements qui remplissent nos livres d’or, c’est également à eux que nous le devons.

 

 

« Recevoir quelqu’un à sa table c’est se charger pendant une heure de son bonheur ! »

Nous avons toujours privilégié les produits frais issus de l’agriculture biologique tout en faisant le maximum pour proposer un rapport qualité-prix le meilleur qui soit.

 

Des légumes à la viande en passant par les produits de la mer, nous visons la qualité. Tous les mets proposés sont fais dans la maison, et ce,  des zakouskis aux mignardises.

 

 

A ceux qui penseront que cette vie est un véritable apostolat, « oui » mais aussi une véritable passion de chaque instant rétorquerai-je….

Que préfères-tu travailler ?

J’ai toujours eu un petit faible pour la pâtisserie. Tout petit, je voulais déjà fabriquer des bonbons. C’est donc par la fin que j’ai débuté dans le métier, les desserts.

 

Les pâtes, les glaces, les sorbets, les mousses, les biscuits, les pralines, tout y est passé afin que nos convives terminent leurs repas tout en douceur…

 

Mais l’hôtellerie ne s’arrêtant pas à la pâtisserie et comme c’est en forgeant que l’on devient forgeron, c’est sous l’œil aguerri de ma Maman et de ma Marraine, fondatrices de l’établissement que j’ai appris les ficelles du métier.

 

Dorénavant, je passe du chaud au froid en jonglant du désossage à la cuisson, des entrées aux plats principaux mais sans pour autant délaisser les desserts et toujours sous l’œil bienveillant de mes prédécesseurs.

 

Quelle est votre force ?

Une famille unie évidemment. Comme les trois mousquetaires : « un pour tous et tous pour un ».

 

Ceux qui me connaissent savent que je compare souvent notre établissement à un Navire dirigé par un équipage soudé comme les doigts d’une main lui permettant de traverser des périodes de tempêtes de grands bleus et filant toujours droit vers l’horizon.

 

Une main de fer dans un gant de velours…

Et la relève ?

Moi je n’ai pas encore eu beaucoup le temps d’y réfléchir, c’est jusque là ma sœur qui a fait tout le travail.

 

Mais de là à dire que la génération montante prendra la barre du Navire ? Je l’espère mais il faudra encore attendre encore un peu pour se prononcer.

 

Disons qu’il y a de temps à autres des signes qui ne trompent pas…


Que peut-on te souhaiter pour l’avenir ?

De maintenir encore bien longtemps le Navire à flot afin de pouvoir perpétuer la tradition familiale.